Théâtre de l’absurde
La première fois que l’expression «théâtre de l’absurde» fut utilisée, c’était en 1961 par un critique anglais qui cherchait à qualifier les écrits de quelques dramaturges de l’époque, bien que l’écriture absurde existait déjà depuis une dizaine d’années.
Le mot «absurde» vient du mot latin «absurd» et signifie ce qui est incohérent, discordant, qui est contraire aux lois de la logique et de la raison. Ça exprime donc un écart avec ce qui devrait être et ce qui est.
Ce style est un miroir de l’époque où il est né. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale on remarque que les mentalités changent, ayant été ébranlées par le contexte de guerre. Pour la première fois, les croyances religieuses sont à la baisse. On commence donc à se poser des questions sur le monde dans lequel on vit.
Le théâtre de l’absurde représente bien le questionnement de l’époque. La notion importante à comprendre en ce qui concerne le théâtre de l’absurde c’est qu’il s’opposé au réalisme au théâtre.
Le théâtre de l’absurde est un
théâtre de liberté, où l’on s’éloigne du réalisme. Cela implique, par exemple, une déconstruction du langage et une mise en scène qui est différente de celle que l’on était habitué de faire et de voir.
Les dramaturges essaient de démontrer l’absurdité et l’insécurité de la condition humaine et de son existence, inspirés par la guerre, ils dépeignent le comportement humain en temps de crise et l’incompréhension de l’époque. Dans le fond, ils essaient de critiquer leur époque.
Jean-Paul Sartre, Samuel Beckett, Harold Pinter, Jean Genet, Fernando Arabal et Albert Camus sont considérés des dramaturges de théâtre absurde.
Source: http://stephloiseau.tripod.com