Les instruments de la musique (2)
Sommaire:
Le ney
Le zarb ou tombak
Le kamãnecheh
Le dotãr
Le ney
Flûte en roseau. Pour Rumi, sa sonorité est un gémissement d’amour: coupée de la jonchaie, elle pleure cette séparation et chante la plainte du soufi lui aussi séparé de Dieu et expirant d’amour pour Lui.
Le zarb ou tombak
Instrument de percussion de la musique savante, joué avec les mains nues, en solo ou dans un ensemble. On peut frapper l’instrument au centre de la membrane (le son est grave: on l’appelle tom), sur le bord (le son est aigu: bak), ou entre le bord et le centre.
Les types de frappe (coups secs ou roulés, forts ou doux) forment la base d’un répertoire de sentiments et d’expressions mélodiques.
Le kamãnecheh
Forme de vielle jouée avec un archet, qui remonte sans doute au XIIIe s. Encore jouée dans la musique populaire, elle a été peu à peu remplacée par le violon dans la musique classique.
Le dotãr
Forme de luth à cordes pincées joué dans le Khorãssãn. Doté d’un long manche et de deux cordes, il vient d’une haute antiquité et une tradition veut qu’il ait été créé par l’ange Gabriel avec le bois d’un arbre du paradis, le Touba.
Les tribus nomades utilisent surtout différents types de percussions (tambours, dulcimers, cymbales, etc.) et des instruments à vent, comme la flûte, le cor, ou le sornã des Baloutches.
Source: RINGGENBERG. Patrick, Guide culturel de l’Iran, éd. Rowzaneh, Téhéran, 2005, PP.206-207
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