L’asthme (2)
Sommaire:
Le traitement de fond
Le traitement médicamenteux
L’éducation thérapeutique
Le traitement de fond
Il est extrêmement important. Il permet d’espacer les crises et de diminuer leur sévérité; à terme, il permet d’éviter le passage à la maladie chronique. Les effets ne se font pas sentir tout de suite, c’est toute la difficulté de l’observance de ce traitement.
Il faut le suivre, parlez-en avec votre médecin si vous avez du mal à prendre vos médicaments, si vous ne vous sentez pas motivé.
Il faut évidemment éviter les facteurs déclenchants ou les maîtriser. Avant tout, et ce n’est pas toujours facile, éviter les allergènes (pollens, médicaments…).
*Aérer les literies tous les jours.
*Eviter les animaux qui donnent des allergies: éviter d’avoir ces animaux à la maison.
*Eviter les médicaments qui donnent une allergie chez ces patients.
*Il est impératif de ne pas fumer et de fuir les atmosphères enfumées.
Le traitement médicamenteux
Dans l’ordonnance d’un patient asthmatique des broncho-dilatateurs qui diminuent la broncho-constriction sont associés à des médicaments antiallergiques (anti-histaminiques), parfois des corticoïdes sont prescrits sur une période définie, ils diminueront une inflammation associée à la broncho-constriction.
Dans le traitement de fond, des cures à la montagne où l’air est sain, ventilé, sont intéressantes. De plus, dans ce cadre, une éducation thérapeutique active est entreprise, le contact avec d’autres asthmatiques est utile.
L’éducation thérapeutique
Le malade asthmatique doit apprendre à gérer sa maladie et ses crises d’asthme:
*Il trouvera conseil auprès de son médecin traitant, au cours d’une hospitalisation ou dans des centres de soins spécialisés.
*Il apprendra à connaître les prodromes de la crise (c’est-à-dire les signes avant-coureurs): le nez qui coule, les yeux qui pleurent, la gorge qui gratte…
*Il apprendra à inhaler correctement ses médicaments broncho-dilatateurs, à adapter le traitement en fonction de l’état respiratoire.
*Il apprendra à reconnaître la sévérité d’une crise, savoir quand appeler le médecin ou quand aller directement aux urgences.
*Il ira régulièrement tous les 6 mois au moins chez son médecin traitant pour faire un bilan; médecin et malade discuteront ensemble des crises et de la façon dont elles sont appréhendées par le patient, des éventuelles difficultés à déterminer la sévérité d’une crise, de la peine à suivre le traitement de fond.
Source: www.sante-az.aufeminin.com