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  • 9/6/2016
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L'histoire des villes iraniennes

Qom

qom

 

Située, à 150 km au Sud-Ouest de Téhéran, la ville de Qom est la capitale d’une province du même nom. Elle est située le long de la rivière Qom-Roud et comptait, en 2005, 1.042.309 habitants.

 

Qom est une des villes saintes du Chiisme, puisque c'est le site où est enterrée la vénérée Fatimah Massoumeh, sœur du vénéré Imam Reza _béni soit-il_ (789-816). La ville accueille la plus grande hawza (école théologique chiite) d'Iran, qui égale, en taille, celle de Nadjaf, en Irak. Qom, en tant que ville, existait, déjà, à l'époque préislamique. Les découvertes architecturales indiquent que Qom était un lieu de résidence, depuis le 5e millénaire, avant notre ère. Les vestiges préislamiques et les textes historiques soulignent le fait que Qom était une grande ville régionale. Kom était l'ancien nom de la ville, que les envahisseurs arabes du VIIe siècle rebaptisèrent Qom.

 

Pendant le califat d’Omar ibn al-Khattab, la région de Qom tomba aux mains des armées de l'Islam. En 645, Abu Musa al-Achari déploya des forces, sous son commandement, dans la région. Des conflits s'ensuivirent entre les armées d'invasion arabe et les résidents de la zone.

 

À l'époque Seldjoukide, la cité retrouve sa prospérité. Durant l'invasion Mongole de l’Iran, la ville connut une destruction terrible, mais après que la dynastie mongole régnante, aussi connue sous le nom des Ilkhanides, se fut convertie à l'Islam, pendant le règne d’Oldjaïtou, la ville reçut une attention toute particulière, lui permettant de renaître, une fois de plus.

 

À la fin du XIVe siècle, la ville fut mise à sac, par Tamerlan, et les habitants furent massacrés. Mais, pendant la période du règne des Qara Qoyunlu, des Aq Qoyunlu, et, spécialement, pendant l'époque Safavide, Qom retrouva l'attention des monarques et se développa, grâce à son mausolée religieux. En 1503, Qom était devenu un centre théologique important du Chiisme et était aussi devenu un site de pèlerinage connu.

 

La ville connut des dommages considérables, pendant les invasions afghanes, et, encore, pendant le règne de Nadir Shâh et des conflits entre les dynasties Zend et Qadjar, luttant pour le pouvoir, en Iran. 

 

Finalement, en 1793, Qom passa sous le contrôle d’Agha Mohammad Khan Qadjar. Après avoir été victorieux sur ses ennemis, le Shâh Qadjar Fath Ali Shah fit restaurer le sépulcre et le mausolée de la vénérée Massoumeh _béni soit-elle_, tel qu'il en avait fait le vœu.

 

La ville de Qom connut, de nouveau, la prospérité, à l'époque Qadjar. Après que l’entrée des forces russes, dans Karaj, en 1915, de nombreux habitants de Téhéran vinrent se réfugier à Qom, à cause de la proximité des troupes russes, et le transfert de la capitale, à Qom, fut même envisagé. Mais les Britanniques et les Russes influèrent sur ce projet, en mettant sous pression Ahmad Shâh Qadjar. À cette période, un "Comité de défense nationale" fut mis en place, à Téhéran, et Qom se transforma en foyer de la contestation contre les puissances coloniales britanniques et russes.

 

Aujourd'hui, Qom compte parmi les centres les plus éminents du Chiisme, à la fois, en Iran et dans le monde. Son centre théologique et le mausolée de la vénérée Massoumeh sont les signes distinctifs de la capitale de la province de Qom.

 

Le Tapis de Qom est un type de tapis, produit, en Iran, dans la région de Qom. Les premiers métiers apparaissent, en 1930, à l'initiative de marchands de Kashan. Malgré leur fabrication récente, ils se sont imposés par la perfection de leur technique et la variété de leurs dessins. 

 

Les motifs classiques sont les « boteh» et «zil-e sultan». On retrouve, aussi, les fleurs, sur fonds uni, caractéristiques des tapis d'Ispahan, et le médaillon central des tapis de Kashan. Le tapis de Qom a un aspect très coloré, le blanc et l'ivoire du fond faisant ressortir les motifs multicolores. 

 

source: http://frenchold.ws.irib.ir

 

 

 

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