Bishãpour
A 15 km au nord-ouest de Kãzeroun, il est possible de visiter l’un des sites historiques les plus importants de l’Iran, celui de la ville ancienne de Bishãpour dont il ne reste aujourd’hui que des ruines.
Bishãpour a été fondée en 266, sur ordre du roi sãssãnide Shãpour Ier (roi de 240 à 272). La ville porte, en fait, le nom de son fondateur, en moyen-perse, Bishãpour signifiant «Seigneur Shãpour» (Baï Shãpour).
Les ruines de Bishãpour s’étendent sur un périmètre de 200 hectares. La construction de la ville date de l’apogée du règne de son fondateur après ses importantes victoires sur les Romains, notamment après la défaite de l’armée romaine et la chute de l’empereur Valérien (empereur de 253 à 260), capturé par les soldats sassanides et transféré à Bishãpour.
Valérien meurt en captivité: les Romains n’ont en effet rien fait pour le libérer, n’ayant aucun intérêt à son retour pour des raisons politiques liées à sa succession.
Pendant l’ère sãssãnide, Bishãpour devient capitale des Perses pendant une période relativement courte. Après l’islamisation de l’Iran, elle perd progressivement son importance au profit de sa voisine la plus proche, Kãzeroun. Pourtant, Bishãpour a été habitée jusqu’au VIIe siècle de l’Hégire (XIVe siècle de l’ère chrétienne), avant d’être abandonnée.
La ville a été construite selon les modèles architecturaux de la période arsacide et hellénistique sur la base d’un plan en damier.
Dans les ruines de Bishãpour, nous pouvons distinguer deux parties nettement séparées l’une de l’autre: d’abord la citadelle impériale (qui contient le temple d’Anãhitã, la salle royale, la terrasse des mosaïques et la résidence de Valérien, les colonnes commémoratives où apparaît le nom de Shãpour Ier, et la ville proprement dite (maisons, voies publiques, marchés, hammams, caravansérails,…).
Source: Teheran.ir
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