Le détail de l’attentat
Traduit par Jean d’Agape
Son épouse, Madame Ghãssemi, a raconté cet évènement amer et inoubliable en ces termes: «La veille de l’accident, il m’avait téléphoné de l’université pour me dire qu’il avait une réunion pour résoudre un problème spécial qui existait dans son projet. J’étais très contente. Le lendemain, nous sommes sortis de la maison. Il s’est assis devant avec le chauffeur et moi derrière, et a commencé comme toujours, à écouter à la radio le commentaire coranique de l’Ayatollãh Javãdi Amoli. Nous avions fait 500 ou 600 mètres, dans le boulevard Artesh, quand un motard s’est approché de la voiture.
Le chauffeur a crié: «Docteur, sortez de la voiture!». Majida demandé ce qui se passait. Comme je n’avais pas de ceinture de sécurité, je suis sortie de la voiture ainsi que le chauffeur, et je me suis dirigée vers l’avant de la voiture pour ouvrir la portière, quand la bombe a explosé. Je n’ai pas perdu conscience, j’ai seulement ressenti la chaleur de l’explosion sur mon visage.
Je voulais aider Majid mais je ne pouvais pas bouger, me contentant de l’appeler. Le chauffeur est venu pour m’aider, je lui ai dis d’allez aider Majid.
Mais quand il s’est approché de Majid, j’ai vu qu’il a commencé à se frapper la tête, me regardant et regardant Majid tour à tour. Il n’y avait personne. Je me suis trainée vers la porte de la voiture et j’ai vu que Majid avait la tête tournée vers la place du conducteur et ne bougeait plus. J’ai compris ce qui s’était passé et que Majid était tombé en martyr. Je ne pouvais que crier et appeler Majid, Majid, Majid….
Après quelques instants, je me suis retrouvée sur le brancard de l’équipe de secours. Chaque fois que je pensais à Majid, je me rappelais l’évènement de Karbalã, Hussayn (AS) et ses partisans décapités, et ce que leurs ennemis avaient fait avec les enfants de Zahrã (AS).
Majid n’était rien devant eux, j’ai donc remercié Dieu. Comme j’étais près du lieu de l’explosion, j’ai été gravement blessée. Un éclat est entré prés de mon cœur et j’ai été sauvée par miracle. Ma jambe gauche a été gravement touchée et les médecins ont été obligés de faire des greffes».
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