Le printemps
هر روز که از مدرسه ميآمد، روي سنگ بزرگي مينشست و با دستهي کيفش بازي ميکرد. انتظار ميکشيد. انتظار قطاري که رد شود، مسافرها را ببيند و برايشان دست تکان دهد. مسافرها پشت پنجرهي قطار ميايستادند و براي دخترک دست تکان ميدادند. قطار تلق تلوق ميکرد و ميگذشت. چهرهها و دستها در پنجرهها و در خطي تند محو ميشدند.
يک لحظه، فقط يک لحظه آنها را ميديد و ديگر هيچ. قطار و دستها و چهرهها در پيچ کوهها گم ميشدند. با ته ماندهي خاطرهاي گذرا به خانه و روستا ميآمد.
يک روز پسرکي که پيراهن آبي داشت و موهايش در بادِ تندِ قطار آشفته بود، از پنجرهي قطار براي دخترک دست تکان داد و برايش آلوچهاي رسيده و بزرگ انداخت. دخترک مانده بود که آلوچه را نگاه کند يا پسرک را. آلوچه توي هوا، توي باد چرخيد و چرخيد و پشت سر دختر افتاد. دختر هر چه گشت آلوچه را پيدا نکرد. آلوچه توي علفها و گُلهاي ريز وحشي گم شد. دختر با خاطرهي صورت خندان و موهاي آشفتهي پسر به خانه آمد. صداي هيهي پسر در گوشش ماند. قطار سوت زنان صدا را بُرد. دختر ميدانست او را ديگر نميبيند، اگر ميديد ميگفت «آلوچهات را گم کردهام. يک بار ديگر برايم آلوچه پرت کن.» دختر هر روز به ياد پسر و آلوچهي گمشده بود. همهي خاطرهها از قطار و مسافرها پاک شده بود و پاک ميشد، اما، اين يکي مانده بود. روزي که دختر مادر شده بود. پشت پنجرهي قطار ايستاد. بچهاش را در بغل داشت. سالها بود که از آن روستا رفته بود. مادر نگاه کرد. سنگ را نديد. سنگي که روزگاري رويش مينشست، لاي درختهاي آلوچه گم شده بود. درختها غرق گُلهاي ريز و سفيد و صورتي بودند، مثلِ عروس."
Chaque jour, en rentrant de l’école, elle s’asseyait sur une grande pierre, jouait avec la bandoulière de son sac et attendait. L’attente pour le passage d’un train; pour qu’elle puisse voir les voyageurs et les saluer d’un geste de la main. Ceux-ci restaient debout derrière la fenêtre du train et saluaient la fillette. Le train frémissait et passait. Les visages et les mains qui étaient visibles derrière les fenêtres disparaissaient rapidement.
Elle les apercevait seulement un moment et puis plus rien. Le train, les figures et les mains se perdaient dans le tournant des montagnes. Elle rentrait au village en gardant le reste d’un souvenir pâle.
Un jour, un garçon qui avait une chemise bleue, les cheveux ébouriffés dans le vent et sifflait contre le train, salua la fille d’un geste de la main à travers la fenêtre du train et lui lança une grosse prune mûre. Elle ne savait pas quoi faire: regarder la prune ou le garçon. La prune tourna dans le vent et tomba derrière la fille. Elle la chercha longuement mais ne put la retrouver. La prune se perdit parmi les herbes et les petites fleurs sauvages. La fille rentra à la maison avec le souvenir du visage souriant et des cheveux ébouriffés du garçon. La huée du garçon était restée dans son oreille. Le train emporta la voix en sifflant. La fille savait bien qu’elle ne pourrait plus le voir, mais si c’était possible, elle lui dirait: «J’ai perdu ta prune. Donne-moi une autre prune.» Chaque jour, elle se souvenait du garçon et de la prune perdue. Tous les souvenirs du train et des voyageurs s’effaçaient et s’estompaient mais ce souvenir persistait. Un jour, la fillette, qui était devenue mère, était debout derrière la fenêtre du train. Elle avait son bébé dans les bras. Cela faisait des années qu’elle était partie du village. La mère regarda. Elle ne vit pas la pierre. La pierre sur laquelle elle s’asseyait autrefois s’était perdue parmi les pruniers. Les arbres étaient couverts de fleurs fines, blanches et roses telles une nouvelle mariée.
Houshang Morãdi Kermãni
Sources:
Ketabak.org
Teheran.ir