L’éducation cognitive
On remarque dans le tableau de la psychologie et de l’éducation modernes que c’est la dimension cognitive de la conduite de la personnalité qui capte l’attention des psychologues et des éducateurs, et ce à tel point que "le traitement cognitif" dans les cabinets psychologiques commence à trouver sa place après que le traitement (thérapie) psychanalytique et comportemental s’est estompé et que la psychanalyse et le béhaviorisme (comportementalisme) qui ont prévalu tout au long de la première moitié du 20ème siècle ont commencé ces dernières années à faire appel à la psychologie cognitive et les autres courants plus récents, le traitement tripartite est devenu la somme ou la synthèse qui concilie ces trois courants dans les cabinets de "la psychologie clinique.
Naturellement il y a divers reproches au courant cognitif moderne, relatifs au croisement de certaines de ses lignes avec la conception islamique de la connaissance, ses mécanismes et ses sources etc. Mais la connaissance en tant que prise de conscience particulière du phénomène ou l’état, demeure indubitablement un élément efficace dans le domaine de l’orientation cognitive et de la thérapie.
En tout cas, la connaissance demeure – islamiquement parlant l’élément principal dans la formation de la personnalité aussi bien cliniquement que cultuellement, c’est-à-dire au niveau psychologique et intellectuel (idéologique). Mais il faut noter à cet égard que ce qui est psychologique dans la conception islamique est inséparable de ce qui est idéologique.
De là, l’éducation cognitive impose sa nécessité dans le domaine de la formation cultuelle des individus et des sociétés, c’est dire que le premier pas dans le processus de la formation consiste en la disponibilité d’une prise de conscience particulière des groupes qu’on cherche à former pour que l’éducation produise les fruits escomptés.
Source: Bostani.com
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