Les menstrues
D’aucuns attribuent la polygamie aux menstrues de la femme et à son aversion pour l’acte sexuel pendant cette période, ainsi qu’à sa fatigue après l’accouchement et à son désir de se consacrer à l’allaitement et à l’éducation de ses enfants.
Will Durant écrit: «Dans les sociétés primitives, les femmes vieillissent précocement, ce qui les conduit à encourager leurs maris à épouser une seconde femme, afin qu’elles aient plus de temps pour l’allaitement de leurs enfants, et afin que l’intervalle entre une grossesse et la suivante se prolonge sans que cela contrarie le désir du mari d’avoir plus d’enfants et de jouir sexuellement. En outre, avec une seconde femme, la première peut être soulagée des tâches ménagères, tout en ayant la satisfaction de voir la famille s’enrichir par de futurs nouveaux enfants sans qu’elle ait à en subir les principales peines.»
Il ne fait pas de doute que les menstrues, la grossesse et la période post-natale font que les positions de la femme et de l’homme sont sexuellement dissemblables.
Toutes ces raisons poussent l’homme à avoir une seconde femme, mais elles ne peuvent constituer à elles seules la cause de la polygamie, à moins qu’elles soient accompagnées d’un facteur moral ou social qui empêche l’homme de satisfaire ses besoins sexuels avec des maîtresses et extra-conjugalement. Les facteurs ci-dessus ne peuvent être efficaces que lorsque l’homme n’a pas la liberté de satisfaire sans restriction ses désirs sexuels.
Source: MUTAHARI. Mortadhã, Les Droits de la femme en Islam, Traduit par al-Bostani, éd. Ansariyan, Téhéran, 2002, PP.267-268.
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