La continuation des blasphèmes anti-islam: remous à Toulouse autour d’une «œuvre qatarie»
Toujours sous le couvert de la liberté d’expression, qui s’apparente plutôt à la liberté d’insulter et de blasphémer les croyances des ennemis de l’Empire mondial, des pseudo-artistes continuent d’utiliser des procédés hypocrites et populistes pour gagner une popularité facile et en dernière instance, servir leurs maitres sans qui ils rechuteraient dans l’anonymat.
La protestation de la population toulousaine met fin à une représentation ambigüe
Le festival de création contemporaine de Toulouse et l’artiste Mounir Fatmi ont décidé d’arrêter la présentation d’une de ses œuvres à cause de protestations de musulmans blessés de voir des passants fouler au pied des versets du Coran projetés au sol. Mais est-ce un hasard si l’œuvre de Mounir Fatmi, très contestée, appartient au musée d’art moderne de Doha au Qatar. La projection de cette œuvre exige que le lieu de projection reste vide. Or aucune équipe de sécurité n’était présente sur le site lors de l’incident.
Au cœur de la controverse: la projection de l’installation vidéo "Technologia" sur le sol du Pont-Neuf qui franchit la Garonne. Elle montre des cercles inspirés des "rotoreliefs" de Marcel Duchamp et tournoyant avec à l’intérieur des versets calligraphiés du Coran et des hadiths (paroles) du saint Prophète de l’Islam Mohammad ibn Abdullãh (psl).
L’installation a suscité des tensions mardi soir quand elle s’est, selon différents interlocuteurs, inopinément mise en marche alors qu’elle ne devait fonctionner que deux week-ends. Le dispositif de médiation prévu pour les week-ends n’était pas en place pour empêcher de marcher sur l’œuvre ou pour l’expliquer. Des dizaines de personnes (60 à 80 selon la police) se sont rassemblées spontanément pour empêcher les piétons, nombreux sur le pont, de fouler les projections de lumière.
Selon une manifestante, une jeune femme aurait été frappée parce qu’elle a délibérément marché sur les halos de lumière pour provoquer les participants au rassemblement.
Les manifestants ont fait appel à des jeunes des cités pour les soutenir. La police a, elle, déployé des hommes d’une unité spécialisée dans les interventions tendues. L’arrivée d’un imam et ses appels au calme ont permis une dispersion sans heurts.
Un témoin sur les lieux expliquait ainsi l’origine des échauffourées: "les gens marchaient dessus, crachaient dessus. On leur expliquait gentiment, on leur disait que c’est notre religion, ils nous répondaient; on s’en fout".
Devant les protestations, Mounir Fatmi et le festival, intitulé Printemps de septembre et largement soutenu par la municipalité socialiste, ont décidé d’un commun accord de renoncer à la projection. Ils allèguent un "malentendu" sur l’interprétation de l’œuvre qu’ils estiment «censée» mettre en relation le monde musulman et le monde occidental. Pourtant, les œuvres de M.Fatmi, qui vit et travaille entre le Maroc, la France et les Etats-Unis ont déjà suscité la polémique ailleurs.
Source: Khamenei.ir
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