La flore de la Palestine
Le froment et l’orge se sèment en Palestine après les pluies d’octobre pour être récoltés en avril et en mai. Au contraire, c’est vers le mois de mars que l’on confie à la terre les graines du sésame, du tabac, du coton, des fèves, des lentilles, dont la récolte s’effectue en septembre et en octobre.
Le riz se cultive dans quelques parties marécageuses de la côte. La végétation forestière se compose surtout de chênes sur les montagnes, de platanes et de sycomores dans les oasis de la plaine.
La Palestine produit des fruits de la zone tropicale; mais son climat est merveilleusement propice à ceux qui sont propres à la partie la plus chaude de la zone tempérée. Le bananier a disparu des bords du lac de Tibériade; mais il mûrit encore ses fruits à Jaffa. Il n’existe presque plus de dattiers à Jéricho; mais on en voit encore des bouquets à Jaffa, où ces arbres ne fructifient plus. Le baumier de Judée, autrefois très commun, est devenu une rareté. Comme dans l’Antiquité, la vigne et l’olivier restent des productions végétales assez répandues. Viennent ensuite les orangers, les citronniers, les pistachiers, qui remplissent de beaux jardins autour des villes du littoral et particulièrement à Jaffa.
Sur la côte méditerranéenne, et même dans l’intérieur de la Palestine, croissent l’amandier, le pécher, l’abricotier, le cerisier, le noyer, le poirier, le pommier, etc. On trouve l’indigo à l’état spontané sur les rives du Jourdain. La flore naturelle ou introduite de la Palestine montre que le climat et la température de cette région sont demeurés à peu près ce qu’ils étaient dans l’Antiquité.
Source: Cosmovisions.com
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