Aider à établir un Etat islamique
آيا بهتر نيست كه با فكر و قلم و بيان خود دولت و مجلس و ملت را راهنمايي براي حفظ ميهن خود نماييد؟ آيا سزاوار نيست كه به اين ملت مظلوم محروم كمك كنيد و با ياري خود حكومت اسلامي را استقرار دهيد؟ آيا اين مجلس و رئيس جمهور و دولت و قوة قضايي را از آنچه در زمان رژيم سابق بود بدتر ميدانيد؟ آيا از ياد بردهايد ستم هايي كه آن رژيم لعنتي بر اين ملت مظلوم و بي پناه روا ميداشت؟ آيا نميدانيد كه كشور اسلامي در آن زمان يك پايگاه نظامي براي امريكا بود و با آن عمل يك مستعمره ميكردند و از مجلس تا دولت و قواي نظامي در قبضه آنان بود و مستشاران و صنعتگران و متخصصان آنان با اين ملت و ذخائر آن چه ميكردند؟ آيا اشاعه فحشا در سراسر كشور و مراكز فساد، از عشرتكدهها و قمارخانهها و ميخانهها و مغازههاي مشروب فروشي و سينماها و ديگر مراكز كه هر يك براي تباه كردن نسل جوان عاملي بزرگ بود، از خاطرتان محو شده؟ آيا رسانههاي گروهي و مجلات سراسر فساد انگيز و روزنامههاي آن رژيم را به دست فراموشي سپردهايد؟
و اكنون كه از آن بازارهاي فساد اثري نيست، براي آنكه در چند دادگاه، يا چند جوان كه شايد اكثر از گروه هاي منحرف نفوذ كرده و براي بدنام نمودن اسلام و جمهوري اسلامي كارهاي انحرافي انجام ميدهند، و كشتن عده اي كه مفسد فيالارض هستند و قيام بر ضد اسلام و جمهوري اسلامي ميكنند شما را به فرياد در آورده، و با كساني كه با صراحت، اسلام را محكوم ميكنند و بر ضد آن قيام مسلحانه يا قيام با قلم و زبان كه اسفناك تر از قيام مسلحانه است، نمودهاند پيوند ميكنيد و دست برادري ميدهيد؛ و آنان را كه خداوند مهدورالدم فرموده نور چشم ميخوانيد، و در كنار بازيگراني كه فاجعه چهارده اسفند را بر پا كردند و جوانان بيگناه را با ضرب و شتم كوبيدند نشسته و تماشاگر معركه ميشويد، يك عمل اسلامي و اخلاقي است! و عمل دولت و قوه قضاييه كه معاندين و منحرفين و ملحدين را به جزاي اعمال خويش ميرسانند، شما را به فرياد درآورده و داد مظلوميت ميزنيد؟
Ne serait-il pas préférable, en vous servant de votre plume et de votre pensée de guider le gouvernement, le Parlement et le peuple pour regarder la patrie? Ce peuple innocent et défavorisé ne mérite-t-il pas que vous l’aidiez à établir un Etat islamique? Considérez-vous ce Majlis, ce gouvernement, ce Président de la République, ce pouvoir judiciaire, pires que ceux de l’ancien régime? Avez-vous oublié les injustices que ce maudit régime faisait subir à ce peuple opprimé? Ne savez-vous pas que notre pays islamique servait, en ce temps-là, de base militaire américaine, qu’on le traitait comme un pays colonisé et que du Majlis au gouvernement et aux forces militaires, tous étaient sous le contrôle des étrangers, leurs conseillers, leurs industriels et leurs experts disposant comme bon leur semblait de ce peuple et de ses ressources? Avez-vous oublié comment on propageait la corruption dans tout le pays, combien il y avait de maisons de débauche et de jeux, de cabarets, de débits de boissons alcoolisées, de cinémas et d’autres lieux semblables, chacun d’eux pouvant jouer un rôle important dans la dépravation de notre jeune génération? Est-ce que vous ne vous souvenez plus des revues et des journaux de ce régime qui ne faisaient que répandre la corruption?
Et maintenant que l’on ne voit plus trace de ces marches à corruption, oseriez-vous élever un cri de protestation, contre quelques tribunaux infiltrés par de jeunes individus-pour la plupart issus peut-être de groupes déviés, qui, dans l’intention de discréditer l’Islam et la République Islamique, ont commis des actes non conformes-, et contre la mort de quelques corrompus sur terre qui s’étaient révoltés contre l’Islam et la République Islamique? Oui, vous vous liez avec ceux qui condamnent ouvertement l’Islam, ceux qui se sont révoltés contre l’Islam, par les armes ou la plume, ce qui est plus dangereux encore qu’un soulèvement armé. Vous leur tendez une main fraternelle et vous chérissez comme vos enfants ceux dont le sang peut selon la parole divine être versé impunément. Vous avez assisté en spectateurs à la tragédie du 14 Esfandt dont les protagonistes ont molesté et réprimé nos enfants innocents. Cela vous semble une action islamique et morale. Mais lorsque nos tribunaux et notre gouvernement punissent nos ennemis, les athées et les déviés, vous protestez, vous poussez des clameurs d’opprimés.
Une partie du dernier message de l’Imam Khomeyni
Sources:
Khamenei.ir
Imam Khomeyni, Le dernier message, Ed. Fondation pour l’édition et la publication des œuvres de l’Imam Khomeyni, Téhéran, 2010, PP.93-95.
Article Relatif:
Des jouets des puissances pilleuses