Les relations entre le Hijãb et la culture Islamique
Traduit par Jean d’Agape
Les limites que l’Islam impose à l’activité sexuelle ont pour objectif de conduire l’être humain à son but. Le corps n’est qu’une partie de l’être humain dont la responsabilité dépasse une simple parure de son corps et de son apparence. Le musulman ne s’habille pas pour s’exhiber mais pour se couvrir.
Le vêtement est une protection qui lui assure sa dignité et le préserve des agressions. Le vêtement est là pour réduire les signaux sexuels et non pour les intensifier. Ce n’est pas une seconde peau mais une première demeure.
Le vêtement et l’inconscient
Le modèle et l’ornementation du vêtement donne en réalité des informations sur notre inconscient. Le choix du vêtement est également influencé par la culture et le niveau de connaissance. Il existe une relation étroite entre la personnalité des gens et la culture générale de la société. Le besoin de se faire valoir dans une société dépourvue de toute valeur morale, vient du fait qu’aux yeux de ses habitants, seule la société a de la valeur et que ces quelques jours de vie ici-bas sont la seule façon d’exister, de se montrer et d’avoir du plaisir. Il n’est donc pas étonnant que, dans la société occidentale où le système administratif est fort et où le gouvernement contrôle l’éducation et les moyens de communication, les gens se ressemblent de plus en plus.
Un être humain qui n’a pas réussi à se faire valoir par des voies raisonnables et acceptables, est obligé de recourir à une diversité dans l’apparence et le vêtement pour attirer l’attention et se distinguer des autres. Etant donné qu’il ne reconnait pas de vérité supérieure comme celle de Dieu par exemple, se retrouver perdu dans la foule signifie la mort et une totale absence de personnalité.
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