Istanbul
Les bateaux plongent dans le sommeil
Les navires également
Seul, je suis resté avec la mer
Et avec le poème
Qui s’est perdu entre nous
N’est-il pas celui-ci
Celui que j’écris ?
Ou bien, il est celui-là
Celui que fredonne la mer
Et qu’elle emporte, au loin, en soi
Tout le monde plonge dans le sommeil
Il n’y a que la mer et qu’un poème.
Tiré des poèmes nouveaux, publiés dans
Les poèmes choisis.
Poésies Relatives:
Le testament
Montagnard
De loin
Le second oiseau