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  • 4/3/2012
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La cause du "devenir" est-elle une contradiction? (1)

monde

   Selon la théorie du matérialisme dialectique, toute chose matérielle porte en elle le germe de sa mort ou un germe de contradiction interne qui conduit à sa destruction. En tout cas, du cœur même de la mort naît une nouvelle vie.

En d’autres mots, dès qu’une idée, un incident ou toute thèse vient à l’existence, elle suscite une opposition à elle-même de l’intérieur d’elle-même. Cette opposition est appelée anti-thèse. Plus tard, à la suite d’une lutte entre les deux (la thèse et l’anti-thèse) une synthèse ayant une forme plus développée, naît d’elle.

   Ainsi, la cause fondamentale du développement de toute chose réside en elle-même et non pas en dehors. Cette cause est la nature contradictoire de toute chose et de tout phénomène, et c’est elle qui produit tout mouvement et toutes les contradictions. Dans les règnes végétal et animal, tous les développements naturels sont produits essentiellement par des contradictions internes. La même cause s’applique à tous les autres développements du monde.

Ainsi, chaque chose sort d’une matière, et le facteur causant son développement réside en elle-même. Toute chose est accompagnée de contradiction et de conflit qui tendent toujours à l’évolution.

   Maintenant, voyons si la matière peut réellement avoir tout ce pouvoir? A quel point cette théorie est-elle scientifique et jusqu’à quel point est-elle corroborée par des expériences très approfondies? Ce principe est-il réellement universel? Chaque changement et chaque développement tendent-ils réellement à l’évolution, ou bien y a-t-il des cas dans lesquels ce principe n’est pas applicable? La contradiction est-elle toujours le facteur principal qui explique ce mouvement, ou bien les forces d’attraction et de cohésion jouent-elles aussi un rôle dans beaucoup de cas?

Nous allons répondre à ces questions au cours de nos prochaines explications. Lorsque la science moderne discute de différents systèmes organiques et inorganiques composés de groupes qui comportent des éléments matériels homogènes, elle les place dans dix classes ou niveaux ascendants et les divise en systèmes ouverts et fermés. Elle constate que:

   Seuls les systèmes ouverts peuvent, dans certaines circonstances spécifiques, maintenir leur capacité d’auto-préservation, de propagation et d’évolution. Un système ouvert est un groupe de choses qui comportent un chaînon de conversion en d’autres choses. Par exemple, il assimile la nourriture et l’énergie et évacue ce qui est superflu ou nuisible.

Source: Behechti & Bãhonar, Philosophie de l’Islam, traduit par Abbas Ahmad al-Bostani, Publication de la Cité du Savoir, Canada.

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