Jiroft
D’abord fouillé clandestinement, puis sauvegardé et exploré systématiquement par les archéologues iraniens dès 2002, Jiroft constitue la découverte la plus remarquable du début du XXIe s.
Dans les environs de ce village, les archéologues ont notamment découvert des massifs de briques, identifiés comme les remparts de la ville, et des restes de quartiers résidentiels. Ils ont pu récupérer des fouilles illégales des milliers d’objets issus de tombes.
La plupart sont des vases et des statuettes en chlorite, au décor animalier, figuratif, végétal ou architectural, auxquels s’ajoutent des objets en marbre (têtes d’hommes et d’animaux, vases, sceaux-cylindres), des poteries ou des objets en lapis-lazuli.
L’ensemble est daté de la fin du -IVe mil. et du -IIIe mil. Un catalogue a été coupe en chlorite, publié par Yousef Madjidzadeh, Jiroft. The earliest oriental civilization, Editions Pishin Pajouh, Tehrãn, 2003. Plusieurs uvres ont été publiées dans un numéro spécial des Dossiers d’Archéologie, n°287, octobre 2003 («Jiroft, fabuleuse découverte en Iran»).
Source: RINGGENBERG. Patrick, Guide culturel de l’Iran, éd. Rowzaneh, Téhéran, 2005,PP.424-425.
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