Bon caractère (2)
Dans son livre, «L’auto-édification», Esaut Marden écrit ce qui suit: «Je connais le directeur d’un restaurant qui s’est enrichi et jouit d’une bonne réputation en raison de son bon comportement au point que les voyageurs et les touristes acceptent de faire de grands détours pour arriver à son restaurant où ils ont le sentiment d’être chez eux. Les clients y sont reçus avec le sourire et la joie qu’ils ne retrouvent pas ailleurs. En outre ils n’éprouvent pas les contraintes et la froideur inhérentes à tous les restaurants. Les employés font de leur mieux pour créer une ambiance amicale, et à reléguer au second plan l’aspect commercial de l’affaire. Ils ont toujours le sourire, et font montre de sollicitude et d’empressement envers leurs visiteurs. Ils suscitent en chacun de leurs clients un sentiment de rapport particulier qui l’encourage non seulement à revenir lui-même, mais à recommander à ses amis d’en faire autant.»
Il est clair qu’une telle attitude ne peut avoir que des effets bénéfiques sur l’accroissement de la clientèle.»
L’auteur ajoute: «La politesse n’a jamais eu tout au long de l’histoire l’impact qu’elle a aujourd’hui. La bonté de caractère, le pouvoir d’attraction, et l’intérêt porté au bien-être d’autrui sont aujourd’hui un capital pour tous ceux qui recherchent bonheur et succès dans leur vie propre.»1
L’Imam Sãdiq- que la paix soit sur lui- considère la bonté comme un signe de l’intelligence disant: «L’homme dont l’intelligence est la plus complète est celui dont le caractère est meilleur.»2
Samuel Smiles écrit: «L’histoire nous montre que les grands génies furent des hommes souriants et optimistes, ayant saisi le sens réel de la vie. Ils ont essayé d’être eux-mêmes l’incarnation de leur intelligence. Lorsqu’on examine leurs uvres, on y constate avec clarté qu’ils étaient dotés d’un esprit sûr, et d’une âme saine, à travers leurs actes et leurs aspirations. Celui dont l’âme est sublime et l’intelligence achevée est toujours gai et son comportement sert de modèle pour tous ceux qui veulent bien l’imiter après avoir été touchés par la lumière qui émane de visage.»
Le noble Prophète de l’Islam- que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur ses descendants- a dit: «Deux choses conduiront au Paradis le plus grand nombre de ma communauté: la crainte de Dieu et le bon caractère.»3
Quiconque accepte la raison comme maître, et aspire à mieux vivre devrait se mettre en quête de ce précieux capital moral. Pour se débarrasser d’un mauvais défaut, l’homme a besoin d’une grande volonté entièrement concentrée sur l’objectif à atteindre. La conscience des préjudices qu’il subit du fait de son mauvais caractère devrait suffire à l’homme pour le décider à se changer.
Notes:
(1) De la traduction du livre: «L’auto-édification» de Marden.
(2) Wassãil-u-Chiia. T: 2. P: 221.
(3) Wassãil-u-Chiia. T 2. P: 221.
Source: MOUSSAVI LARI. M, Problèmes moraux et psychologique, traduit par Nahid Chahbãzi, éd: Daftar-é-Nachr-é-Farhang-é-islãmi, Téhéran, 2003, PP.21-22.
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