Les dômes touristiques (2)
Rahman Macapã, directeur de l’Office du Tourisme et du Patrimoine Culturel a déclaré que le gouvernement précédent avait décidé d’effectuer des études plus poussées dans ce domaine pour établir les priorités et objectifs et trouver des solutions satisfaisantes.
Il a spécifié que le tourisme "religieux" avait une place particulièrement importante et pouvait être la clé de voûte du tourisme iranien.
Dans ce projet, la ville de Mashhad deviendrait le centre du tourisme religieux et les investissements dans cette ville y constitueraient une précieuse source de revenus. La création de réseaux d’information, à un niveau national et international, est une de leurs priorités. Le tourisme pourrait être un moyen d’établir la paix, la réconciliation, et une meilleure entente des peuples et, dans ce but, il est important de faciliter l’entrée des touristes et d’alléger les formalités administratives et douanières.
M. Khatib, professeur d’économie à l’Université Ferdowsi de Mashhad, a déclaré, à l’occasion de l’exposition sur le tourisme à Mashhad, que les sites religieux étaient d’une importance capitale pour le tourisme. Il pourrait être à l’origine d’une rentrée de capitaux dans ce pays qui possède d’énormes potentialités culturelles, historiques, religieuses et naturelles. Les touristes qui viennent en Iran y viennent justement pour ces avantages culturels, historiques et religieux et non pour d’éventuels loisirs et distractions qu’ils peuvent trouver ailleurs à foison.
Ce point n’a pas encore été bien compris car une fois cette différence reconnue, des investissements pourraient être réalisés dans ce domaine.
Il est évident, qu’à part Mashhad, de nombreux autres sites religieux existent dans le pays et qu’il suffirait de les rénover et de les réaménager pour y attirer de nombreux pèlerins et touristes.
Il reste, bien entendu, qu’à l’heure actuelle Mashhad et Qom sont les deux pôles du tourisme religieux. Pour ces deux villes, des problèmes subsistent qu’il s’agit de régler. Le taux élevé de population et les avantages que représente le tourisme pour palier à la pauvreté de la région sont des points importants qui ressortent des études effectuées jusqu’ici. On constate malheureusement que rien de systématique n’avait encore été jusqu’alors réalisé.
Des pays comme l’Egypte, qui ont une culture antérieure à l’Islam, utilisent leurs richesses religieuses de manière optimale.
Il est bien clair que les avantages du tourisme religieux ne sont pas uniquement d’ordre économique mais aussi culturel, car ils permettent aux touristes de mieux connaître notre pays.
La conférence sur le tourisme qui a eu lieu le 18 août dernier a l’université de la mosquée Al Azhar, en Egypte, était axée sur deux thèmes: le développement du tourisme et l’économie islamique. Des suggestions sur les moyens de développer et de rendre plus attractif le tourisme religieux en Egypte ont été formulées, qui pourraient servir aux autorités iraniennes.
Un point important qu’il importe de souligner est que le tourisme ne se limite pas aux sites religieux mais s’étend à tous les sites historiques, aux us et coutumes, à la culture, à l’art et à la littérature. Le développement du tourisme religieux signifie le développement du tourisme en général.
Source: Teheran.ir