Le monstre amoureux: épisode 3
Gronigul retourne à la maison de la sorcière. La porte demande: «Alors, ces truquibrilles?» «Je… je ne les ai pas», avoue Gronigul, tout honteux. La porte se moque: «Non, mais regardez-moi ça! Tout ce qu’il est capable d’offrir à Podlézar, c’est un monstrueux bouquet!»
Soudain, par la porte grande ouverte, Podlézar apparaît. Elle a l’air en colère. Elle crie: «Eh bien, mes fenêtres, vous n’avez donc rien vu? Eh bien, ma porte, pourquoi ne m’as-tu pas dit qu’un monstre était venu m’apporter un monstrueux bouquet? Personne ne m’a jamais offert de monstrueux bouquet!»
En entendant ça, le monstre Gronigul oublie d’être intimidé. Gronigul ose enfin demander: «Ô ensorcelante sorcière Podlézar, toi qui as de si longs cheveux poisseux comme des toiles d’araignée, et des petits yeux verts comme des yeux de vipère, veux-tu être ma fiancée chérie?»
«Chérie?» grince la porte. «Chérie?» répète la sorcière. «Oui, chérie» dit Gronigul. Et il ajoute : «Euh… s’il te plaît!»
«Il me plaît!» s’écrie Podlézar. Et elle se jette dans les bras du monstre Gronigul.
Le jour du mariage de Gronigul et Podlézar, tous les monstres et sorcières du coin sont invités. Podlézar tient un monstrueux bouquet d’orties bien piquantes et de chardons bien pointus que Gronigul a cueilli tôt le matin.
Après la cérémonie, Podlézar prononce quatre mots magiques: «Rouli-Groni-Podli-Vola!»
Un hélicoluge à roues apparaît aussitôt. Et les jeunes mariés s’envolent pour le plus ensorcelant et… le plus monstrueux des voyages d’amoureux!
Fin
Source: Enfant.com