Discussion entre Tidjãni et le martyr Sadr
Démonstration
Docteur Seyyed Mohammad Tidjãni Samãvi est l’un des habitants de la ville de Ghazeh située en Tunisie. Conformément à la dynastie religieuse régnante et en tenant compte de ses concitoyens, il était adepte de la religion de Malakite et issu de la famille du Prophète.
Après avoir effectué ses études, il a été placé au rang des savants, et en ce qui concerne la religion juste parmi les autres religions musulmanes, il a entrepris des recherches, intelligemment et sans trop de peine, en choisissant de voyager et dans la ville Sainte de Nadjaf (Irak): il a rencontré les grand Ayatollãh Khouii et le martyr Ayatollãh Seyyed Mohammad Bãgher Sadr.
Après avoir beaucoup recherché, il a profondément opté pour le Chiisme et est devenu officiellement chiite, et il explique cette adhésion dans un livre valeureux intitulé «Sam Ahtadiat», (Puis j’ai été guidé) [1], ainsi que d’autres livres publiés, notamment celui nommé «au nom des justes» dans lequel il présente la théorie de l’argumentation et de la raison sur les vérités Chiites.
Nous les chiites, lorsque nous embrassons la fenêtre ou la porte de la chambre du Prophète (béni soit-il), nous savons que le fer en tant matière ne peut rien faire, mais notre but n’est pas d’embrasser les matériaux tel que le fer ou le bois.
Mais notre intention concerne ce qui est au-delà de ces matériaux, fer ou bois. Nous voulons respecter et vénérer l’envoyé de Dieu (béni soit-il).
Il est intéressant de citer quelques uns de ses discours sur les secrets de son adhésion au Chiisme:
Discussion avec Ayatollãh Sadr au sujet de l’intercession (tavassol)
Docteur Tidjãni lorsqu’il était en visite dans la ville Sainte de Nadjaf, par l’intermédiaire d’un ami, il a rencontré le grand Ayatollãh Seyyed Mohammad Bãgher Sadre.[2]
A ses côtés il a entrepris la recherche et la discussion, et pose ainsi sa première question: les savants saoudiens disent:
Passer la main sur la tombe et s’appuyer sur les justes et demander leur bénédiction, est considéré comme un acte d’hérésie face à Dieu, quel est votre avis?
Ayatollãh Sadr:
Lorsque passer la main sur la tombe et demander la médiation sont faits avec l’intention que ce sont eux qui font descendre pertes et profits (sans la permission de Dieu), cet acte est considéré comme un athéisme.
Mais les musulmans qui sont pour un Dieu unique savent que: seul Dieu peut faire descendre pertes et profits, et que ses saints ne sont que des instruments et des intermédiaires; alors avec cette intention, selon laquelle ils ne sont que des intermédiaires et des instruments, cet acte n’est pas un athéisme.
Tous les musulmans sunnites et chiites, depuis l’époque du Prophète (béni soit-il) jusqu’à aujourd’hui ont des divergences d’opinion sur ce sujet, sauf les Wahhabites et les «savants saoudiens» qui sont apparus dans ce siècle nouveau. [3]
Et ils se comportent contrairement à l’ensemble des communautés musulmanes, et trouvent licite le sang des musulmans, et répandent les disputes entre eux, et considèrent que passer la main sur la tombe et demander la médiation des justes est un acte d’hérésie en direction de Dieu.
Notes:
[1] – ce livre « A ce moment, j’ai été guidé » traduit en persan a connu un succès incomparable, à tel point que dans une période courte il a été publié douze fois avec plusieurs tirages.
[2] – Le grand Ayatollãh le martyr Seyyed Mohammad Bãgher Sadr est né en 1353 du calendrier lunaire de Héjire dans la ville de Kazémayn , dans sa jeunesse il a atteint le titre de juriste en religion, et a publié plus de vingt quatre livres dans les différents domaines tels que le droit canonique, les principes du raisonnement, la philosophie et la compréhension de l’Islam, et après avoir lutté contre le régime de Baath irakien armé de sa plume, il a été finalement assassiné en 1980, à l’âge de quarante-sept ans, en même temps que sa sœur savante sœur Bent Al-Huda, par le régime assassin du Baath irakien.
[3] – la secte Wahhabite fondée par le «Sheikh Mohammad, fils de Abdol Wahab», son fondateur a vu le jour en mille cent quinze du calendrier lunaire de Héjire, dans la ville de Aynéh une des villes du «Nadjd» (située au Yémen), son père a été juge dans cette ville. En mille cent cinquante trois il a développé les idées des Wahhabites, dont il était fondateur. En mille cent soixante du calendrier lunaire de l’Héjire, il a voyagé à «Dariyeh»l’une des villes célèbres de Nadjd et là-bas il s’est lié au gouverneur de la ville nommé Mohamman-Ebn-Saoud (aïeul de Saoud) pour se mettre d’accord sur les idées et l’expansion de sa secte. Nous voyons de cette façon, que cette secte dérivée et déviante est née au douzième siècle, et grâce à la tribu de Saoud, elle a pu se poursuivre et se développer.
Sheikh Mohammad-ebn-Wahab est mort en mille deux cent six, et après lui, ces disciples ont poursuivi son œuvre, et en mille deux cent seize, Amir Saoud Wahbi a attaqué la ville de Karbalã (Irak) avec une armée composée de plus de vingt mille hommes, où plus de cinq mille personnes ont trouvé la mort (Histoire de Karbalã: P.172)
Source: L’Institut mondial de Sibtayn
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