La racine et la forêt
Une branche je suis
De la forêt de pins
Sur le corps de ma race
Sont gravés des souvenirs
De coups de hache
Ne nous parle point de brisure!
Car
Nous en sommes des familiers
En revanche
Nous serions étonnés
D’éclore aux printemps
Cependant
Si l’on m’abat cent fois
Si l’on me brise cent fois les os
Au jour promis
Je serai le bûcher qui flamboie
Je serai la racine d’où naît la forêt.
Siãvosh Kasrãi
Traduit par Rouhollãh Hosseini
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