Une nouvelle musulmane chiite
Madame Bassã Boutouchi est une nouvelle musulmane chiite résidant au Kosovo. Elle est agrégée en mathématiques.
Alors qu’elle enseignait sa matière depuis sept ans dans l’un des lycées de cette ville, elle a été mise à la porte de l’école pour avoir choisie de venir voilée dans l’établissement.
Epouse de Monsieur Mansour Boutouchi, membre de la société internationale d’Ahlé- Beyt, elle a officiellement fêté le port du voile, lors de l’un de ses voyages en Iran, dans la ville sainte de Qom.
Elle dit: «compte tenu des différences naturelles qui existent entre les hommes et les femmes, il est normal qu’en matière de droit, celles-ci soit prises en compte. Ces différences sont d’ordre physique, sexuel (puberté) et psychologique. C’est pourquoi, en prenant en compte ces différences, l’Islam ne considère pas nécessaire que l’homme et la femme soient en droit sur un pied d’égalité, ni que l’avantage et la division soient dans l’intérêt de l’homme. L’Islam reconnaît l’égalité des droits, mais non l’unification en droit.
De ce fait, les lois et règlement varient aussi selon ces différences. L’une des différences principales est dans la façon de s’habiller entre les hommes et les femmes et en particulier pour les femmes.
Cette question d’habillement n’est pas facile à tolérer, ni à temporiser bien qu’elle puisse être considérée comme une question de goût ou du choix.
Dans le Saint Coran, il existe deux versets et quelques autres qui indiquent clairement la façon dont la femme doit s’habiller.
Ainsi dans les versets Azhãb (59) et Noor (30-31), je vois la nécessité pour les femmes de se voiler, afin de répondre à la volonté de Dieu.
Une autre question qui mérite réflexion, c’est l’ordre divin remis en cause par les opposants et les ennemis de l’Islam, qui induisent en erreur.
Les occidentaux considèrent le voile comme une régression et disent qu’il provoque le malheur de la femme, empêche son évolution et profèrent aussi d’autres accusations qui ne sont pas fondées.
Malheureusement, beaucoup d’Etats ont intégré ce problème dans leur politique pour combattre le voile et les problèmes des femmes et faire de la publicité mensongère».