Le sablier
Un jour où je fuyais très vite
L’étrange douleur à venir
Et rejoignais sous leur guérite
Les déserteurs de souvenirs
Je vis l’absence se rouler
Comme un fœtus en larmes
Dans le ventre d’un sablier
Qui lui laminait l’âme
En écarts de mémoire
Sylvie M. Miller
Source: Teheran.ir