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  • 29/10/2009
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L’objection des "occidentalisants"(à l’égard de l’héritage de la femme)

droit

   Certains "occidentalisants", lorsqu’ils parlent de justice et invoquent la question de la diminution de la part de la femme dans l’héritage pour critiquer l’Islam, posent le problème de la dot et de l’entretien et disent:

«Pourquoi diminuer la part de la femme dans l’héritage, pour pallier ensuite cette diminution par la dot et l’entretien? Pourquoi emprunter ce chemin tortueux au lieu de résoudre le problème directement? Pourquoi ne pas donner à la femme dès le départ une part égale à celle de l’homme, pour éviter d’être obligé par la suite de la compenser en lui allouant une dot et une pension?»

   Ces messieurs, qui se montrent parfois plus royalistes que le roi, ont pris la cause pour l’effet et l’effet pour la cause. Ils pensent que la dot et l’entretien sont les effets de la position particulière concernant l’héritage, alors que c’est le contraire qui est vrai. De plus, ils semblent avoir l’impression que l’aspect financier est la seule considération. Si cet aspect était vraiment la seule considération, il n’y aurait évidemment pas besoin de dot et d’entretien, ni de disparité entre les parts de l’homme et de la femme. Comme nous l’avons mentionné plus haut, l’Islam a pris en considération plusieurs aspects, dont les uns sont naturels et d’autres psychologiques. Il a considéré les besoins spécifiques de la femme comme étant suscités par sa fonction procréative. L’homme n’a pas naturellement de tels besoins. En outre, d’une part la capacité de la femme à gagner sa vie est moindre que celle de l’homme, et d’autre part sa consommation et ses dépenses sont supérieures. De plus, il faut tenir compte de la différence dans la psychologie de l’homme et de la femme, le premier devant représenter pour la femme le rôle de celui qui paie.

Il y a d’autres facteurs psychologiques et sociaux nécessaires au renforcement des relations familiales qui ont été pris en considération. C’est en tenant compte de l’ensemble de ces facteurs que l’Islam a rendu obligatoire la dot et l’entretien.

   Donc, il ne s’agit pas d’une simple question financière, pour qu’on puisse dire qu’il n’est pas nécessaire de réduire la part de la femme ici et de compenser cette réduction là.

Source: MUTAHARI. Mortadhã, Les Droits de la femme en Islam, Traduit par al-Bostani,  éd. Ansariyan, Téhéran, 2002, PP.166-167.

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