L’avarice
Traduit par Jean d’Agape
L’avarice et la parcimonie sont aux antipodes du gaspillage avec des restrictions sévères dans les dépenses et sont autant rejetées que le gaspillage dans les hadiths des Saints Imams (AS).
Le rejet de l’utilisation des bienfaits est une déviation du chemin juste et cohérent qui exige un équilibre entre les dépenses et les revenus.
Certaines personnes attirées par l’accumulation de richesses exercent pareille politique dans la famille. Se refuser à soi-même ou aux membres de la famille, l’utilisation des possibilités qui existent est un signe de faiblesse morale et de cupidité.
Le huitième Imam, l’Imam Ridhã (AS), a déclaré à ce sujet: "Il vaut mieux que l’homme encourage et améliore le niveau de vie de sa famille pour qu’on ne souhaite pas sa mort"1 .
Une autre déviation est qu’une personne qui possède des biens les garde et les dépense exclusivement pour lui et sa famille, et ne pense pas à venir en aide aux nécessiteux qui existe dans son entourage. Bien entendu, celui qui dépense difficilement pour lui-même, restera indifférent aux problèmes des pauvres dans sa société.
Note:
1. Seyed Mahdi Mousavi, Recherche sur le gaspillage et les problèmes des capitaux, Qom, Bureau de propagande Islamique, 1371, p 187.
Source: Revue trimestrielle Ma’refat numéro 66, auteurs Khaliliãn Achkdhari et Mohamad Jamãl.
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