Le pourvoyeur (1)
Traduit par Jean d’Agape
Les aliments et les boissons que l’être humain consomme, les vêtements qu’il porte sont des produits de consommation dont le Coran parle en termes de subsistance«رزق» (rizq).
Ce mot a plusieurs sens, il signifie parfois don ou cadeau, dans ce monde ou dans l’au-delà, ou ce que l’être humain a mangé et bu et qui est devenu une partie de son corps 1 .
On parle donc d’un "rizq" apparent et d’un "rizq" spirituel qui concerne le cœur et le pouvoir de comprendre l’être humain. Selon cette classification, les aliments sont des dons matériels alors que la science et la connaissance sont des dons intérieurs .2
Il existe des versets coraniques qui insistent sur le fait que Dieu est le seul pourvoyeur de bienfaits aux créatures vivantes, dont Il a assuré le pourvoi. Bien entendu, Dieu règle les affaires de ce monde selon les règles de ce monde et l’une des conditions nécessaires pour que cela se fasse de façon naturelle, est que l’être humain fasse les efforts requis.
L’assurance de l’octroi des bienfaits est une réalité de la création et un des aspects importants de la vision du monde et de l’économie.
Ce principe important n’est pas comparable avec certaines théories pessimistes comme celle de Malthus. Cependant la réflexion, le travail et les efforts sont les conditions sine qua non pour profiter des bienfaits divins. C’est la raison pour laquelle les Saints Imams (AS) ont toujours insisté dans leurs discours sur la nécessité du travail et de l’effort qu’ils ont comparés au Jihad et qu’ils ont même qualifiés de supérieurs.
Notes:
1. Mohamad Rãghib Esfahãni, Al-Mofradãt fi Qarib Qorãn, deuxième édition, 1404, p 193.
2. Fakhr-o-din Tarihi, Majma’ol bahreyn, Makat Al-Mortadawieh, Bita, vol 5 p 169.
Source: Revue trimestrielle Ma’refat numéro 66, auteurs Khaliliãn Achkdhari et Mohamad Jamãl.
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