Les rôles des personnalités politiques dans la victoire
Ceux qui purent échapper aux prisons et aux tortures jouèrent leur rôle important dans la conjoncture la plus cruciale du lendemain de la victoire de la Révolution islamique, en assumant les postes clés du jeune ordre islamique.
L’idée de réformer le centre théologique était également soutenue par ce même groupe mais elle ne put se réaliser à cette époque.
Pendant toute la période où l’Ayatollãh Boroujerdi (que Dieu l’accueille dans Son Paradis) était le doyen du centre théologique, l’honoré Imam, avait concentré ses efforts, outre les recherches, l’enseignement et les débats, sur le transfert des renseignements politique et social ainsi que de ses jugements des problèmes du jour afin de dénoncer à temps opportun les buts du régime de Shãh et d’empêcher l’infiltration des éléments sceptiques et opportunistes.
Par ailleurs, il entretenait ses relations avec les personnalités politiques digne de foi, à Téhéran, des personnalités telle que l’Ayatollãh Kãshãni qui poursuivaient avec attention les débats de l’Assemblée Nationale et lisaient régulièrement les publications crédibles afin d’être bien au courant des évolutions en cours.
Lorsqu’en 1328 de l’Hégire Solaire, il fut implicitement question de créer la chambre constituante pour apporter des amendements à la constitution et doter le Shãh du pouvoir absolu, l’on fit circuler le rumeur que l’Ayatollãh-ol-Ozmã Boroujerdi approuvait ces amendements et il avait été consulté par les autorités gouvernementales.
Vivement inquiet de ces rumeurs, l’Imam Khomeyni lançait l’alarme lors de ses rencontres et de même adressa une lettre ouverte paraphée par certains docteurs de la loi et Ulémas de l’époque lui demandant la vérité. Par la suite, l’Ayatollãh Boroujerdi démentit dans une missive, une telle entente. Simultanément, l’Ayatollãh Kãshãni, de son lieu d’exil, réitéra la nécessité de résister devant la nouvelle décision de Shãh.
Source: ANSARI. Hamid, Le récit de l’éveil, éd. Fondation pour la Rédaction et la Publication des œuvres de l’Imam Khomeyni, Téhéran, 1996, PP. 41-42.
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