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  • 20/11/2011
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Le soulèvement du 15 Khordãd (4)

15 khordad

  Le Shãh qui constatait dans les événements du 15 Khordãd des préjudices portes contre la stabilité et les garantis donnés à l’Amérique cherchait à faire passer de sans importance ces événements et faire croire que la situation était sous son contrôle. D’autre part, la colère populaire allait croissant avec la poursuite de la détention de l’Imam. C’est pourquoi le régime fut obligé de transférer l’Imam, le 11 Mordãd 1342, de la prison à une maison, dans le quartier Dãvoudit à Téhéran ou il fut détenu en résidence surveillée.

Des que les téhéranais apprirent la nouvelle du transfert du guide, ils affluèrent vers Dãvoudié. Quelques heures après, le régime fut oblige de disperser la foule et de cerner ouvertement la maison par les forces militaires.

   Dans l’après-midi du 11 Mordãd, les journaux à la solde du régime de Shãh, publièrent la fausse nouvelle concernant l’entente survenue entre les sources d’imitation et les autorités gouvernementales. Il était impossible à l’Imam d’apprendre et de démentir la nouvelle. Alors, les Ulémas de l’époque en rendant public des communiques, démentirent tout compromis. Entre autres, le communiqué de l’Ayatollãh-ol-Ozmã Mara’shi Najafi était particulièrement virulent, révélateur et efficace.

Après ces événements, l’Imam Khomeyni, strictement surveillé par les agents du régime, fut transféré en une maison située dans le quartier de Gheytarié à Téhéran ou il demeura en résidence surveillée jusqu’à sa libération et son retour à Qomau 18 Farvardine 1343.

   Au début de l’année 1343, le régime de Shãh croyant que les événements du 15 Khordãd avaient servi de leçon au peuple et fait taire les combattants, essaya de feindre que les événements de l’année passée étaient oubliés. Dans la soirée du 18 Farvardine 1343, l’Imam Kbomeyni fut libéré et transféré à Qom discrètement. Des que le peuple apprit la nouvelle, l’allégresse envahit la ville et des festivités furent organisées pendant plusieurs jours dans l’école de Feyzieh et dans toute la ville. Trois jours après la mise en liberté de l’Imam, le discours révolutionnaire de son éminence fit évanouir toutes les rêveries et les propagandes du régime. Dans son discours, l’Imam avait dit: "Aujourd’hui la fête ne signifie rien. Tant que le peuple vit, il portera le deuil du 15 Khordãd." Dans son discours, le guide de la Révolution décrit en détail, les divers aspects du soulèvement du 15 Khordãd. Et ripostant, aux rapports mensongers des journaux consistant à ce qu’il s’était entendu avec le régime, il déclara: "Dans leur éditorial, il avait écrit que l’on s’était entendu avec le clergé islamique et que celui-ci approuvait la Révolution Blanche de Shãh et du peuple. Quelle Révolution? Que/ peuple?. .. Si l’on pend Khomeyni, il ne se laissera pas compromettre. L’on ne peut procéder à des réformes avec la bâillonnâtes."

Source: ANSARI. Hamid, Le récit de l’éveil, éd. Fondation pour la Rédaction et la Publication des œuvres de l’Imam Khomeyni, Téhéran, 1996, PP. 78-80.

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