Qu’est-ce que signifie Haq-al-Nãs? (1)
Haq-al-Nãs signifie le droit d’autrui. Il s’agit du droit du peuple, pour mieux dire, il s’agit de ce qui est dû aux gens. Haq-al-Nãs a divers types dont celui du voisinage.
Cela pourrait nous sembler banal, mais en ce qui concerne le débat sur Haq-al-Nãs, il n’est pas nécessaire de chercher des choses bizarres.
Si nous faisons des invocations pendant les nuits du destin et accomplissions la prière pendant le mois de Ramadan, ce jeûne et cette prière doivent laisser leurs effets positifs dans notre vie.
Un propos de l’imam Moussã Sadr
L’imam Moussã Sadr dit: «La religion, avant d'être une provision pour notre au-delà, est le meilleur moyen pour vivre. Si ma prière et mon jeûne ne corrigent ma vie quotidienne ni mon comportement, il n’est évident qu’ils me soient utiles dans au-delà. Je donne un exemple. Si je procède à des invocations, accomplis la prière (la salât) et implore Dieu, mais que je ne respecte pas les droits des gens, lorsque je conduis, cela montre que quelque chose ne va pas et je ne suis pas dans le chemin droit. J’ai donné l’exemple de la conduite, pour que l’on ne pense que, s’agissant de Haq-al-Nãs (le droit d’autrui), nous voulons parler des choses bizarres, étranges et célestes. Laisse de côte des questions bizarres et étranges et mène une vie juste et correcte sur la terre. C’est ça, ce que religion veut dire. La religion est envoyée pour nous corriger dans notre vie quotidienne. Si vous voulez qu’un événement se produise dans le ciel, il faut que vous commenciez depuis la terre.
Il faut respecter le droit du voisinage, les parents. Il faut respecter le droit d’autrui en matière de conduite, d’achat, de vente, etc.
Si j’accomplis, comme il faut, ma prière, cela doit laisser son effet positif dans ma vie, dans la façon de m’exprimer. Si tel est le cas, je ne peux plus dire des mauvaises choses. Je ne peux plus afficher l’irrespect vis-à-vis de l’autrui; je ne peux plus médire; je ne peux plus calomnier. Ma prière et mon jeûne doivent montrer leurs effets positifs dans mes comportements vis-à-vis de mon épouse, de mes parents et de mes collègues, au sein de la société. L’homme pratiquant doit se différencier de l’homme non pratiquent.
Le réceptacle de la religion qui est d’une importance cruciale et qui porte, parfois, sur le licite et l’illicite de Dieu, constitue un prélude pour que nous comportions, correctement, dans le champ d’action et de pratique.
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