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Les Mongols et les Ilkhãnides (1215-1353)

l’empire ilkhanide

   Pasteurs nomades des steppes, les Mongols dominent au XIIIe s. un empire qui va du Pacifique à la Perse et à la Mer noire et qui va se dissoudre aussi rapidement qu’il s’est formé. Leur succès tient à leur supériorité militaire, à leur force de terreur et à une stratégie foudroyante. Il s’explique aussi par le morcellement des territoires en fiefs, dominés par des roitelets ou des seigneurs de la guerre, par la division des villes en couches sociales aux intérêts contradictoires et aux collaborations fluctuantes, par une société partagée entre nomades et sédentaires.

Il a suffi aux Mongols de briser l’unité politique donnée par le shah du Khwãrazm pour pouvoir s’imposer.

   Après la mort de Gengis Khãn en 1227, son empire est divisé en quatre khanats, qui reviennent à ses fils puis à ses petits-fils. Le Grand Khãn mongol règne sur la Chine, alors que la Horde d’Or domine les steppes de Russie et le Caucase, et les Chagatayides la Transoxiane et l’Afghanistan. En Perse, Hulagu détruit Bagdad en 1258, met définitivement fin aux Abbassides et soumet les Assassins.

Petit-fils de Gengis Khãn, il prend le nom de «Ilkhãn» («khãn subalterne»), par allégeance à son frère, Kubilai, le Grand Khãn. Sédentarisés, les Ilkhãnides se convertissent finalement à l’Islam à la fin du XIIIe s. et s’iranisent graduellement.

   En 1335, le dernier Ilkhãn meurt sans héritier. L’empire se morcelé en petits états indépendants, que seul Tamerlan, quelques décennies plus tard, réunifiera par la violence: l’état chiite des Sarbedãrs au Khorãssãn, les Jalairides en Irak, en Azarbãijãn et au Kordestãn, les Mozaffarides dans le Pars et le Kermãn.

Source: RINGGENBERG. Patrick, Guide culturel de l’Iran, éd. Rowzaneh, Téhéran, 2005, PP.56-57.

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