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  • 3/12/2009
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Le divorce est-il une bonne chose ou une mauvaise chose? (1)

 

divorce

   Maintenant essayons de voir si le divorce est, en principe, une bonne chose ou une mauvaise chose. La question de savoir s’il est bien de laisser la porte du divorce grande ouverte, même avec le risque de la désintégration de la vie familiale? Si c’est bien, il n’y a pas de mal à ce que le taux de divorces soit en hausse. Et si c’est déconseillé, doit-on alors fermer complètement la porte du divorce pour que l’union conjugale reste éternelle? Une troisième alternative est que le divorce ne devrait pas être aboli légalement, car dans certaines circonstances il est inévitable, mais que la société devrait, en même temps, prendre toutes les mesures possibles pour éliminer les facteurs du désaccord et de la séparation entre les deux époux, et sauver ainsi les enfants du danger d’une vie sans foyer. Evidemment, la loi ne peut rien contre le divorce, si la société elle-même encourage les causes qui conduisent au divorce.

   Si le divorce n’est pas totalement aboli, sous quelle forme devrait-il être autorisé? Qui devrait exercer le droit de divorce? Le mari, la femme, ou tous les deux? Dans le troisième cas l’homme et la femme auront-ils la même procédure pour obtenir le divorce, ou bien chacun de deux sexes devrait-il avoir une procédure séparée? En tout état de cause, il y a cinq théories relatives à la question du divorce:

1- Le divorce est libre, et sans aucune restriction morale ou légale. Il y a ceux qui regardent le mariage seulement du point de vue de la recherche du plaisir, qui n’y voient aucun caractère sacré, et qui ne prennent pas en considération la valeur sociale du foyer conjugal et de la famille. Ils pensent que le plus vite les liens du mariage sont noués, renouvelés, et changés, le plus grand sera le plaisir offert à l’homme et à la femme.

 Les gens qui disent que "le second amour est plus plaisant", soutiennent cette théorie. Celle-ci a ignoré la valeur sociale de foyer familial et oublie le bonheur, l’entente, et la fidélité qu’on ne peut obtenir que par la continuation de la relation conjugale et la fusion de deux âmes en une seule. Ainsi, cette théorie est la théorie la plus puérile et la plus immature dans ce domaine.

Source: MUTAHARI. Mortadhã, Les Droits de la femme en Islam, Traduit par al-Bostani,  éd. Ansariyan, Téhéran, 2002, PP.173-174.

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